Le fil de l'actualité

Air & Cosmos – 1er Avril 1963 Conférence sur le supersonique

Paris, le 7 mars, s’est tenue, une nouvelle conférence du Comité de Direction Moteurs de l’Avion de Transport Supersonique franco-britannique. Les représentants de la SNECMA et de BRISTOL-SIDDELEY préparant ainsi le lancement de l’Olympus Supersonique qui équipera Concorde. Parallèlement, les techniciens des deux firmes ont des contacts étroits et fréquents. Sur la photo de gauche (de gauche à droite) : M. Desbruyères, Mlle Ferlet, M. Bloch, M. Langendorff (SNECMA) ; sur la photographie de droite (de gauche à droite) : M. Jumelle (SNECMA) ; M. Young, le Dr Warlow-Davies et Sir Arnold Hall (Bristol-Siddeley).


INTERAVIA – Janvier 1963 Le premier avion commercial supersonique sera-t-il européen ?

Le projet franco-anglais “Concorde” L’accord franco-britannique sur le financement de l’avion de transport supersonique Concorde a été signé le 29 novembre 1962. C’est accord est, après trois ans, l’aboutissement de la phase préparatoire du projet européen le plus important qui ait vu le jour en matière d’aviation commerciale ; des deux côtés, les constructeurs coopéreront étroitement sous le contrôle de leurs gouvernements respectifs pour assurer la construction de deux versions à Mach 2,2 de 90 et 110 tonnes. Le Concorde doit entrer en service régulier au plus tard en 1970. Le réalisme de ces intentions est souligné par la nature et…


Univers MATCH – 1963 Paris-New York en moins de 3 heures

Les secrets de Concorde Voici pourquoi l’Amérique s’est laissé battre de vitesse par les Français et les Anglais. Pendant mon séjour en France, je ne veux voir aucun journaliste. C’est Charles Lindberg qui parle. Il a perdu le sourire juvénile du héros, ce fameux sourire qui conquit si bien les foules accourues au Bourget au matin du 20 mai 1927. A bord de « Spirit of Saint-Louis“. Il venait alors de franchir l’Atlantique pour la première fois. En trente-trois heures trente minutes de vol. Aujourd’hui, c’est un gentleman grisonnant. De sa jeunesse il ne conserve que la démarche des gars du…


Accord intergouvernemental du 29 novembre 1962

AVION DE TRANSPORT CIVIL SUPERSONIQUE Accord pour la construction d’un avion de transport civil supersonique signé à Londres le 29 novembre 1962. (31) Le gouvernement de la République Française et le gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, ayant décidé de construire en commun un avion de transport civil supersonique, sont convenus des dispositions suivantes : Article 1″ (1) Le principe de la collaboration est le partage égal entre les deux pays, sur la base d’une égale responsabilité pour le projet pris dans son ensemble, du travail, des dépenses engagées par les deux gouvernements, et du produit des…


INTERAVIA – Septembre 1962 L’ère de l’avion supersonique… repoussée de dix ans ?

Les compagnies de transport aérien, l’industrie aéronautique – et si possible les gouvernements – devraient souscrire à un accord aux termes duquel tous les participants interdiraient absolument de construire, de vendre ou de commander toute espèce d’appareils commerciaux supersoniques avant dix ans. Cette idée a été lancée par un home compétent et impartial. M. Bo Lundberg, savant éminent et directeur  de l’institut de recherche aéronautiques FFA. Voici deux ans que le professeur Lundberg mène une campagne acharnée contre le transport supersonique et ne manque pas une occasion de s’élever contre les conséquences funestes qu’entraîneraient l’adoption précipitée d’appareils commerciaux dépassent la…


INTERAVIA Septembre 1962 Le long-courrier supersonique, les recommandations de l’IATA

Article de Stanislaw KRZYCZMOWSKI, directeur technique de l’IATA à Montréal . Stanislaw Krzyczkowsky : Directeur technique de l’IATA n’est pas un inconnu pour nos lecteurs ; il leur a été présenté en 1958 à l’occasion d’un article très approfondi qu’il avait consacré, dans notre revue, aux efforts de l’IATA pour préparer la mise en service dans le monde entier des avions de transport à réaction. Nous nous borneront à rappeler que Stanislaw Krzyczkowsky, ingénieur aéronautique de grande expérience et collaborateur de nombreuses organisations spécialisées, nationales et internationales, est particulièrement qualifié pour juger des perspectives et des problèmes du vol supersonique. Il y…


INTERAVIA – Janvier 1962 Grand remous autour de l’avion de ligne supersonique

Il faut se rendre à l’évidence : depuis un certain temps, l’avion de ligne supersonique ne peut plus être considéré comme une utopie. Toutefois, à la lecture de la déclaration de Sir William P. Hildred, directeur général de l’IATA (cf. Interavia 12/1961) ou des propos de M. Willem Deswarte, directeur général de la Sabena (cf. Interavia 12/1961) on constate que les compagnies aériennes appréhendent quelque peu cet avènement. Cette attitude méfiante s’explique par la perspective des charges importantes que l’avion supersonique ne manquera pas d’entraîner aussi bien sur le plan financier que dans beaucoup d’autres domaines. Néanmoins, il n’y a pas…


INTERAVIA – Octobre 1961 Le motoriste face aux vitesses supersoniques

Article de J.G KEENON de Rolls-Royce Limited – Derby Dans les lignes qui suivent, seuls ont été envisagés les groupes propulseurs pour avions commerciaux Mach 2 – Mach 3 qui pourraient entrer en service entre 1968 et 1972. Les différents types de turboréacteurs possibles se partagent en deux groupes principaux, les turboréacteurs classiques et les turboréacteurs à double flux, les uns et les autres étant désormais adoptés et leurs possibilités connues dans la gamme des vitesses subsoniques. Dans le cas du transport aérien à vitesse supersonique, chaque groupe a ses avantages et ses inconvénients et il n’entre pas dans le…


INTERAVIA Octobre 1961 Du choix d’un propulseur pour avions commerciaux supersoniques

Article de P.J. FERRARA de la General Electric Company A l’origine de l’aviation, la vitesse s’est trouvée limitée parce qu’on ne disposait pas de moteurs ayant une puissance suffisante pour un encombrement et un poids acceptables. Cette restriction s’est atténuée progressivement : avec l’apparition du moteur à pistons suralimenté à turbocompresseur, puis du turbopropulseur, la vitesse a augmenté, mais une nouvelle limite a été imposée, due cette fois aux caractéristiques aérodynamiques particulières de l’hélice. Avec le turboréacteur, cet obstacle est tombé, si bien que la vitesse des avions n’a plus été limitée que par le mur du son. Le passage du…


INTERAVIA – Octobre 1961 Mach 2 ou Mach 3 : qu’en pense Pratt & Whitney ?

Cet article est tiré d’une brochure rédigée par Pratt & Whitney et présentant les problèmes que pose au motoriste l’avion de transport supersonique. C’est là sans aucun doute le prochain stade dans l’évolution de l’avion de ligne. Le moteur jouera un rôle important car il appartiendra au motoriste, entre autres, de dire si cet avion doit être conçu pour croiser à Mach 2 ou à Mach 3. La configuration exacte de l’avion de ligne supersonique est encore bien difficile à définir. Il faut, avant de pouvoir s’en faire une idée, résoudre une quantité de problèmes complexes et prendre certaines décisions…