Il faut se rendre à l’évidence : depuis un certain temps, l’avion de ligne supersonique ne peut plus être considéré comme une utopie. Toutefois, à la lecture de la déclaration de Sir William P. Hildred, directeur général de l’IATA (cf. Interavia 12/1961) ou des propos de M. Willem Deswarte, directeur général de la Sabena (cf. Interavia 12/1961) on constate que les compagnies aériennes appréhendent quelque peu cet avènement. Cette attitude méfiante s’explique par la perspective des charges importantes que l’avion supersonique ne manquera pas d’entraîner aussi bien sur le plan financier que dans beaucoup d’autres domaines. Néanmoins, il n’y a pas…