Le fil de l'actualité

ECHOS Sud Aviation – Avril 1968

Sud Aviation a reçu le 22 février, à Toulouse, un groupe d’ingénieurs militaires de l’air brésiliens accompagné de M. l’Ingénieur en Chef Laurent. Nos hôtes, préalablement reçus au Centre d’Essais Aéronautiques de Toulouse, ont visité nos installations et ont vu le prototype Concorde. Ces ingénieurs brésiliens effectuant un stage de deux mois en France dans le cadre des accords de coopération technique entre la France et le Brésil. Le 22 février, S.A.R le Prince Sultan Ben Abdul, Ministre de la Défense et de l’Aviation du Royaume d’Arabie Saoudite, accompagné de Monsieur l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite à Paris, de sa suite et…


Air & Cosmos – 23 Mars 1968 : Concorde : la fiabilité de l’Olympus

Article de Jacques MORISSET Un des éléments de base de l’économie d’exploitation du Concorde réside dans la sûreté de fonctionnement de ses quatre turboréacteurs Olympus 593, à la fabrication desquels sont associés Rolls-Royce (Bristol Engines Division) pour le moteur proprement dit (turbine à gaz), la SNECMA pour le système d’éjection (réchauffe, tuyère à section variable, silencieux, inverseur de poussée), et bien entendu les fabricants d’équipements. Cette sûreté de fonctionnement, ou fiabilité, a fait l’objet lundi dernier d’une conférence organisée à Sup’Aero par l’AFITAE. Y prirent part, en présence d’une nombreuse assistance, l’ingénieur en chef Devrièse (SNECMA) M B. G. Markham…


Aviation Magazine – 15 au 31 Mars 1968 : Spécial Concorde

Editorial par Roger CABIAC Concorde sans fard ni artifices. Avec la sortie, en décembre dernier, des ateliers se Sud Aviation de Toulouse, du premier prototype de Concorde, c’est surtout l’environnement dans lequel a évolué, au cours de ces derniers mois, le développement de l’appareil, qui doit retenir aujourd’hui l’attention de ceux dont l’objectivité reste la règle fondamentale. Les polémiques suscitées autour des causes du retard survenu au premier vol de Concorde ont eu, du moins, l’avantage de situer l’évènement à sa vraie place, en ce sens que, dans la réalisation d’un programme d’une telle ampleur, le fait que Concorde puisse…


ECHOS Sud Aviation – Mars 1968

Après avoir rendu visite à notre Usine de Marignane le 18 janvier, le Ministre de la Défense et de l’Intérieur du Kowiett, le Cheik Saad Al Abdallah Al Salem Al Salah accompagné de M. l’Ambassadeur du Kowiett à Paris et du Général Loridan, est arrivé le 19 janvier à bord de la Caravelle du GLAM à l’usine de Toulouse Saint Martin. Accueillis par M. Dufour et le Général Boulanger de la 44ème Division Militaire, ces personnalités ont assisté à un exposé et ont ensuite visité le prototype Concorde. L’Usine de Saint Martin du Touch avait ouvert ses portes le dimanche…


Photo Ciné Revue – Mars 1968 : Concorde : Technique & Esthétique

Article de Vincent ROBERT L’étude de ”Concorde » conduite à la soufflerie à rafales et au tunnel hydrodynamique de l’ONERA a fait appel à la photographie pour connaître non seulement la forme des filets d’air ou de liquide au contact de la maquette, mais encore pour mesurer, par exemple, les différences de pression au sein du fluide ou les vitesses locales d’écoulement. La photo ci-dessous, a été prise de l’arrière de la maquette dans le tunnel hydrodynamique de l’ONERA à Chatillon. Elle représente les « tourbillons d’extrados” qui se produisent aux basses vitesses et augmente la portance de l’avion, en particulier à…


INTERAVIA – Février 1968 : Concorde à la veille de son premier vol

Alors que le programme Concorde entre dans sa phase décisive, les possibilités de l’appareil donnent lieu à des controverses de plus en plus vives. En définitive, son premier vol, qui fait l’objet de préparatifs prudents, fournira des réponses à quelques-unes des innombrables questions que l’on se pose. Ce projet met en jeu des capitaux si importants et le prestige de deux nations si étroitement alliées que se hâter lentement est devenu un mot d’ordre. La question la plus importante est peut-être la vitesse choisie pour Concorde. A cette question sont étroitement liés les problèmes de la forme à donner, des…


ECHOS Sud Aviation – Février 1968

La date fixée il y a cinq ans pour le premier vol de Concorde était un objectif nécessaire pour la planification des travaux de fabrication. Le délai ainsi établi a bien été tenu et la fin de fabrication du prototype 001 est à présent acquise. L’appareil est maintenant entré dans les phases d’équipement pour le vol d’essais au sol, puis d’essais en vol. Dans ses phases, comme tous les spécialistes le savent et bien qu’une planification soit établie avec le même soin que pour la fabrication, les divers facteurs en jeu interdisent de donner un caractère d’absolue rigueur à toute…


Air & Cosmos – 17 Février 1968 : Concorde : les essais de l’Olympus

Sur les 30.000 heures d’essais de l’Olympus 593 prévus avant l’entrée en service de Concorde (1971), plus de 2300 heures d’essais ont été réalisés au banc, tant en France qu’en Grande-Bretagne. Bien que relativement faible, ce nombre d’heures a déjà permis de franchir certaines étapes importantes dans le programme de développement du moteur. La fiabilité de l’Olympus 593, en particulier, s’est révélée supérieure aux prévisions ; le nombre de moteurs à démontrer pour inspection après essais s’est en effet avéré très inférieur à ce qui était primitivement envisagé. La plus longue durée des essais pour un seul moteur a été…


Air & Cosmos – 27 Janvier 1968 : Concorde « en retard” ?

Article de Jean-Marie RICHE L’Opinion britannique a très mal reçu un propos de M. Jean Chamant, Ministre des Transports, selon lequel les ”retards » de Concorde seraient imputables à des livraisons tardives des « moteurs britanniques” et d’équipements britanniques (les servo-commandes ont été spécifiquement mentionnés) de Concorde. Le député de Bristol a immédiatement demandé au Ministre de la Technologie des explications sur la déclaration du Ministre des Transports français. Celle-ci survenait malencontreusement à l’heure même où le gouvernement Wilson avait, d’extrême justesse, décidé d’épargner Concorde dans la vague d’économies sur les grandes options nationales de la Grande-Bretagne. Après les nouveaux téléphones (2…


INTERAVIA – Janvier 1968 : Pour le courrier supersonique, deux grands objectifs

Bonne tenue à la fatigue et longue durée de vie Les ruptures dues à la fatigue dans les structures métalliques soumises à des efforts, loin d’être un phénomène particulier à la technique moderne, sont étroitement liées à l’histoire de la construction mécanique et du transport. Peu après l’invention de la machine à vapeur et la mise en service des locomotives à vapeur, des ruptures se produisirent dans les éléments et les essieux des wagons. Ces ruptures, nullement imputables à une surcharge statique survenaient à l’occasion de charges très faibles et après un temps assez long. On les désigna donc par…