Catégorie : Les dossiers de presse

Aviation Magazine – 1er au 14 Avril 1969 Premiers vols

Article de Pierre CONDOM Concorde a volé. Des centaines de reporters photographes étaient là. L’enthousiasme des premiers jours était revenu. L’émotion était grande devant ce nouveau pas vers le succès d’un programme maintes fois remis en cause. Concorde vole et vole même mieux qu’on ne l’espérait. Sa stabilité à basse vitesse semble supérieure à celle d’un Boeing 707. Mais le 001 est-ce bien Concorde ? On savait depuis longtemps que les appareils de série seraient profondément différents des prototypes bien que leur aspect extérieur ne le laisserait voir, fuselage agrandi, atterrisseurs modifiés et probablement, voilure améliorée. Mais depuis quelques mois…


Aviation Magazine – L’avenir de Concorde dépend, en grande partie, du marché américain

Aviation Magazine – 1er au 14 Avril 1969 Article de Roger CABIAC Concorde a volé, Concorde a même bien volé. Et les enseignements recueillis à la suite de ses premiers vols constituent, c’est certain, un facteur encourageant à la suite des polémiques plus ou moins bienveillante qu’on a vu fleurir, ça et là, de part et d’autre de la Manche, autour de l’appareil. Ce facteur positif ne constitue pas, cependant, à nos yeux, une surprise de taille. Et ceux de nos lecteurs qui nous font l’honneur et l’amitié de lire notre revue peuvent attester qu’Aviation Magazine a toujours défendu la…


INTERAVIA – Avril 1969 : Les essais en vol du Concorde

L’avion de transport supersonique franco-britannique Concorde 001 a décollé pour la premières fois dans l’après-midi du 2 mars 1969 à Toulouse. L’équipage comprenait Mrs André Turcat (directeur des essais en vol de Sud-Aviation, pilote), Jacques Guignard (copilote), Henri Perrier (ingénieur navigant) et Michel Retif (mécanicien navigant). Prévu initialement pour le 1er mars, ce vol avait été reporté en raison des mauvaises conditions atmosphériques. Dans la matinée du 2 mars, un épais brouillard recouvrait l’aérodrome, mais le ciel s’éclaircit en début d’après-midi, le vent restant néanmoins assez faible. Après les dernières vérifications, les quatre réacteurs Rolls-Royce/SNECMA Olympus 593 furent mis en…


Paris Match – 8 Mars 1969 : Concorde ! Un pari de 10 milliards

Article et photos de Jean MEZERETTE, Charles COURRIERE, François PAGES Le haut-parleur égrenait trois notes tristes, un chant d’oiseaux en détresse : c’était une ruse des hommes pour faire fuir du terrain de Blagnac les étourneaux qui ont envahi la région. Il ne fallait pas que les petits oiseaux compromettent le premier décollage du géant. A 15h36, c’était l’opération Fox Whisky Sierra Sierra Tango : F-WSST, nom officiel de « Concorde“ pour la sécurité aérienne. F pour France, Whisky pour Prototype, SST pour vol supersonique. A 16h10 tout était terminé, la joie explosait : “Concorde » volait et volait bien. Le pari…


L’EXPRESS – 3 au 9 Mars 1969 : L’aventure du Concorde

Article de François DUPUY et Rolland de NARBONNE C’est la fin d’une longue patience. Mercredi, André Turcat, premier pilote de France, a rendu le verdict attendu depuis neuf ans : « Concorde est bon pour le vol“. Pendant quelques jours, cependant, une météo bougonne l’a empêché de commettre le geste vingt fois esquissé puis interrompu à regret depuis le début des essais au sol : tirer vers lui le manche à balai le plus cher du monde. « J’aurai 10 milliards de Francs et 150 tonnes de matière grise sous les fesses quant tout cela s’envolera”, avait-il confié quelque temps auparavant à…


Air & Cosmos – 1er Mars 1969 : Concorde : les essais en vol commencent

A Toulouse-Blagnac, a régné toute cette semaine une activité fiévreuse au département des essais en vol de Sud Aviation : le prototype 001 de Concorde, l’avion de transport supersonique franco-britannique avait en effet achevé, à l’heure où nous écrivons ces lignes, les essais de roulement à grande vitesse. Ces essais ont été poussés aussi loin que cela pouvait être fait : c’est ainsi que le 21 février, l’appareil lancé à près de 300 km/h avait subi un freinage en configuration de détresse, c’est-à-dire sans le soutien de l’inverseur de poussée et du parachute de queue. Cet essai avait été réussi,…


INTERAVIA – Février 1969 : Où en sont les programmes TSS ?

A la mi-novembre 1968, la Boeing Company a publié des renseignements sur son nouveau projet de TSS désigné 2707-300 ; fin décembre le courrier supersonique russe Tupolev Tu 144 a effectué avec succès son premier viol ; le Concorde, construit par les sociétés Sud-Aviation et BAC, va commencer incessamment ses essais en vol. Il nous paraît donc opportun de donner dans ce numéro quelques précisions sur les trois programmes de TSS. Le projet de Boeing 2707-300 L’an dernier, la société Boeing a complètement refondu le projet initial de TSS américain, adoptant une aile delta de plus grande envergure avec dispositifs…


Le Haut Parleur-Electronique Magazine – 23 Janvier 1969

Article de Philippe DEMELUN Sur les deux clichés ci-dessous, il s’agit bien de la même cabine. Il existe aujourd’hui des appareils militaires qui vont plus vite que le Concorde, mais la véritable performance de l’avion supersonique franco-britannique, c’est le confort qu’il offrira à ses passagers. Faire voler “Monsieur tout le monde » à deux fois la vitesse du son, à 17.000 mètres d’altitude, dans un fauteuil, tel est le problème auquel se sont attaqués les techniciens. En croisière, la température extérieure sera de – 56°C, la pression n’atteindra pas 7% de la normale au sol et certains points de revêtement seront…


Science & Vie – Janvier 1969 : CONCORDE : D’abord un problème de fournaise

Article de Jacques MARMAIN Avant qu’il n’ait effectué un seul vol, la totalité des essais de « Concorde” contenue dans 250 mémoires de contrôle, représentait un volume de quelque 3800 pages. 3800 pages de technologie nouvelle. Car ce bel enfant de ”l’Entente concordiale » a posé une collection de problèmes du simple fait qu’il volera pendant deux heures à Mach 2, deux fois la vitesse du son ; il existe dans le monde de nombreux appareils capable de voler aussi vite, et même plus vite, mais ce sont des avions militaires qui ne maintiennent cette vitesse que pendant quelques minutes. Principales rubriques…


Air & Cosmos – 18 Janvier 1969 : CONCORDE est aussi essayé à Lille

Article de Jean-Marie RICHE A Lille, Concorde vole depuis longtemps. Une dizaine de maquettes ont été en effet construites par les spécialistes de l’Institut de Mécanique des Fluides de Lille (IMFL) et essayées soit dans la nouvelle soufflerie verticale de 4 mètres de diamètre, destinée aux essais de vrille, soit sur l’installation de catapultage qui permet de faire voler librement une maquette, et de mesurer ses réactions aux rafales ou d’étudier son comportement à l’atterrissage. Les essais de vrille sont, depuis 1938, une spécialité de l’IMFL, qui a acquis dans ce domaine une réputation qui dépasse largement nos frontières. La…