Les ingénieurs responsables des essais de vibrations du prototype 001 de Concorde, semblent être très satisfaits des résultats de la campagne d’essais effectuée à Toulouse du 10 août au 10 septembre. Ces essais ont montré que l’appareil réagissait comme prévu aux « excitations” qui lui étaient communiquées par des ”pots vibrants » de grande puissance, utilisés évidemment avec toute la prudence nécessaire et selon un programme complexe qui a permis d’explorer tous les cas de vols possibles.
Sur ces photographies, prises à Toulouse lors de ces essais, on distingue, de gauche à droite et de bas en haut :
– Une série de capteurs de déplacement.
– Une vue générale de l’installation d’essais. On aperçoit quelques-uns des 600 capteurs de déplacement disposés sous la voilure, ainsi que les « excitateurs” de 1000 Newtons. Tous ces appareils sont reliés, par câbles, à la remorque de laboratoire de contrôle et d’enregistrement (à droite).
– Un ”excitateur » de 1000 Newtons.
– Détails des capteurs de déplacements horizontaux et verticaux utilisés pour la mesure au 1/100ème de mm et l’enregistrement des déplacements résultant des « vibrations” de l’avion.
– La remorque-laboratoire de la SOPENEA. Elle constitue le poste de contrôle de l’installation d’essais. A droite, on remarque la carte des points d’application des essais de ”vibrations ».
– Un des trains principaux du prototype 001 pendant ces essais : il repose, comme le restant du train, sur des suspensions élastiques aménagées dans des fosses par l’intermédiaire de vérins. Les amortisseurs du train sont bloqués, afin de n’introduire aucun élément perturbateur.