Tag : Programme d’essais

INTERAVIA – Janvier 1966 : Concorde ! Du projet au prototype

Le 1er octobre 1965, lors de la séance de clôture du sixième symposium annuel Caravelle, M. Pierre Satre, directeur technique de Sud Aviation, exposait aux représentants des compagnies qui exploitent dans le monde le biréacteur français les projets d’avenir de Sud Aviation. Parlant de l’avion de transport supersonique franco-britannique, M. Satre s’exprimait en ces termes : “ Et Concorde, me direz-vous ? Où en êtes-vous de Concorde ? Eh bien, Concorde va bien et même très bien. Je puis vous assurer que les quelques doutes qui avaient pu planer sur sa réalisation au cours du dernier hiver sont entièrement dissipés et que le…


Air & Cosmos – 4 Septembre 1965 : Transports Supersoniques

Concorde, Tupolev-144 et le programme SST ont défrayé les chroniques des semaines de vacances On a appris, dans les derniers jours de juillet, que la Commission des Dépenses Publiques de la Chambre des Communes avait recommandé que le système de répartition des dépenses relatives à ”Concorde » entre la France et la Grande-Bretagne soit revu at que, devant l’augmentation constante des investissements afférents au lancement de ce programme, les conditions de contrôle de ces dépenses soient réexaminées. Bien qu’il soit incontestable qu’aussi bien en France qu’en Grande-Bretagne, le système du contrôle de l’affaire « Concorde” appelle à une amélioration, rien ne permettait,…


Air & Cosmos – 10 Juillet 1965 : La CDC et les essais de structure de Concorde

La Compagnie des Compteurs (CdC) vient de se voir confier la réalisation des installations de conduite des essais de structure pour l’avion Concorde. A la demande de l’Etablissement Aéronautique de Toulouse, CdC) construit donc un ensemble de conduite automatique qui permettra d’étudier des phénomènes d’échauffement cinétique, simulé par des émetteurs infra-rouges disposés autour de la cellule. Le même ensemble permet d’étudier les problèmes de refroidissement, ainsi que de simuler le système des forces variables auxquelles l’avion est soumis en vol. L’installation réalisée par la CdC constitue donc un centre de mesure, de contrôle et de calcul qui assure deux fonctions…


Air & Cosmos – 6 Mars 1965 : Concorde volera dans 3 ans

Concorde volera dans trois ans exactement. Les délégués des 93 compagnies de l’IATA qui ont visité les usines de Sud-Aviation à Toulouse ont constaté que la fabrication des prototypes était effectivement commencée. Le premier vol du prototype est prévu pour le début de 1968. Le 02 volera quelques mois plus tard, les avions de présérie en 1969 et le premier avion de série au début de 1970. Dans les deux vastes bâtiments construits spécialement pour Concorde, ils ont d’ailleurs pu imaginer la taille de l’avion prévu pour transporter 120 personnes sur l’étape transatlantique. Comme l’avait souligné M. François Ragot, l’ingénieur…


Air & Cosmos – 10 Février 1964 : Concorde s’ébauche

Extraits de la conférence faite par Sir George EDWARDS, Président de la BAC Les performances profils en vol Comme les avions subsoniques, le Concorde dispose d’un large choix de techniques de montée, mais celles-ci se ramènent toutes en fait à un compromis entre les exigences de consommation minimale de carburant et le minimum d’intensité du bang sonique. Pour obtenir le minimum de consommation de carburant, il faudrait que l’avion monte à Mach 0.3 en partant du niveau de la mer, atteigne Mach 0.6 à 5000 ft (1500 m) puis accélère jusqu’à Mach 1.2 à 35.000 ft (11.000 m) et poursuive…


Air & Cosmos – 16 Janvier 1964 Choix d’un alliage léger pour la construction de Concorde

Par Pierre SATRE, Directeur Technique de Sud Aviation Nos lecteurs connaissent déjà les raisons pour lesquelles les techniciens français et britanniques se sont limités, pour la conception de l’avion supersonique Concorde, à un nombre de Mach de 2,2. Cette limitation permet, en partant d’une aile delta, de disposer d’une latitude importante dans le dessin de la voilure, sans altérer la finesse de croisière, et d’obtenir ainsi, sans s’éloigner des conceptions éprouvées, un bon compromis entre l’aérodynamique à basse vitesse et celle au régime supersonique d’adaptation. Il se trouve, par une coïncidence heureuse, que cette vitesse correspond également à la limite…