Par Pierre SATRE, Directeur Technique de Sud Aviation Nos lecteurs connaissent déjà les raisons pour lesquelles les techniciens français et britanniques se sont limités, pour la conception de l’avion supersonique Concorde, à un nombre de Mach de 2,2. Cette limitation permet, en partant d’une aile delta, de disposer d’une latitude importante dans le dessin de la voilure, sans altérer la finesse de croisière, et d’obtenir ainsi, sans s’éloigner des conceptions éprouvées, un bon compromis entre l’aérodynamique à basse vitesse et celle au régime supersonique d’adaptation. Il se trouve, par une coïncidence heureuse, que cette vitesse correspond également à la limite…