Un accord triparti entre l’Aérospatiale, la British Aircraft Corporation et la compagnie Boeing a été signé à Paris le 6 octobre. Cet accord porte sur l’échange d’informations sur les questions d’environnement posées par les avions de transport supersoniques. Ces sociétés sont toutes activement engagées dans le domaine du transport supersonique : l’Aérospatiale et BAC, pour le développement de Concorde, Boeing pour l’étude du 2707.
L’accord indique que les signataires sont pleinement conscients de la préoccupation créée auprès du public par l’exploitation d’une flotte supersonique et souligne que les études ont déjà été effectuées pour rassembler et analyser des éléments précis sur ce sujet.
L’accord, précise ensuite, les résultats de ces études ont confirmé notre confiance dans l’avenir du transport supersonique. Toutefois, des données supplémentaires sont nécessaires pour confirmer nos conclusions et de nouvelles études seront donc entreprises. L’objet de ce programme d’échange est une meilleure appréhension mutuelle des propriétés physiques et mécaniques de l’environnement et d’éliminer ou rendre acceptables tous les éventuels effets des avions de transport supersonique sur l’environnement.
Les domaines couverts sont : la pollution de l’air, le bruit aux aéroports et communautés avoisinantes, les effets du rayonnement, le bang supersonique et les effets atmosphériques et climatiques.
Toutes les informations échangées dans le cadre de l’accord pourront, dans la plus grande mesure possible, être utilisées sans restriction par les bénéficiaires et servir librement au développement ou à la vente des avions de transport supersonique.
Dans un premier temps, l’accord est conclu jusqu’au 31 décembre 1971. Il pourra être reconduit ensuite d’un commun accord.