Dernier posé triomphal au milieu des vivats et des larmes. Le 31 mai 2003, c’est l’adieu au Concorde d’Air France. Leurs équipages français sont comme KO debout. Vingt ans après, la cheffe de cabine a conservé ses uniformes et les symboles de celui qu’elle appelle « son bel amant ». Paris-New York en moins de quatre heures : un service sans temps mort, mais sans compromis sur le luxe. Le billet d’avion est de 1 600 l’aller-retour. Caroline Cadier garde aussi en mémoire de savoureuses anecdotes, comme celle de l’atterrissage qui la surprend debout dans la cabine. À croire que l’altitude jusqu’à 1 800 mètres donne des idées coquines. Elle pense avec nostalgie à ce couple qui est sorti de la même toilette au centre de l’avion. Dans l’Hexagone, les gardiens de cette mémoire sont encore très actifs. L’association Cap Avenir Concorde profite des conférences et expositions pour présenter quelques-uns des 300 trésors de l’avion franco-britannique sauvés de l’oubli, 300 reliques d’un temps où l’aéronautique était un artisanat de luxe. TF1 | Reportage O. Santicchi, T. Valtat