Concorde fascine toujours. Parmi les quelque 80 personnes présentes à la conférence dernièrement, à Viane, il y avait aussi des jeunes.
et n’est pas être « has been » que d’être nostalgique du supersonique Concorde, le « bel oiseau blanc », celui qui vole « plus vite que le soleil, celui qui nous a tous fait rêver.

Car, même si la technologie des années « 60 » mise en oeuvre dans sa construction a été sans doute dépassée depuis, elle ne pourrait plus être mise au service d’un avion condamné par la raison écologique et économique.

Pensez donc ! Concorde nécessitait 17 litres de kérosène pour 100 kilomètres par personne.

Et Concorde pouvait transporter 100 passagers. Le calcul est simple…

D’ailleurs, aujourd’hui, les compagnies aériennes sont associées aux équipes d’ingénieurs dans la conception des modèles.
Il reste que Concorde fascine toujours. Il y avait des jeunes parmi les quelque 80 personnes présentes à la conférence à Viane.

Une conférence soutenue par l’association des professionnels de Concorde et du supersonique, « Cap Avenir Concorde », sur une idée de Béatrice Poujols, dont les origines sont vianaises.

Pendant plus d’une heure, Henri-Gilles Fournier, dernier commandant de bord (le 27 juin 2003, il ramenait Fox Charly sur la piste de Toulouse), a narré son expérience aux manettes du supersonique, en a expliqué les performances techniques, a répondu aux nombreuses questions du public.

Le récent crash de l’avion de Gérard Leclerc a été évoqué.

Lors de la conférence, Henri-Gilles Fournier était accompagné de l’association Aérothèque qui est le conservatoire du patrimoine Emile Dewoitine à Airbus et de l’association Virtu’ailes, des passionnés bénévoles qui donnent une seconde vie à un simulateur de vol visible aujourd’hui au musée Aéroscopia de Toulouse.

Pour la 3e fois, la commune de Viane et Denis Ma􀀁re, son maire, programment une conférence liée à un métier et ses techniques. Après Michel Segonzac, océanographe à l’IFREMER, puis une histoire de Motobécane et son cofondateur Jules Bénézech, présentée par le CRPR, c’était au tour d’Henri-Gilles Fournier, dernier pilote de Concorde.

Article de presse la Dépèche